I have a sweet dream!
Mon espoir d’apercevoir un matin un monde meilleur se ternit de jour en jour.
Que faire d’un monde que les hommes avilissent… Chaque jour je prie pour que les désastres s’arrêtent, je ne souhaite qu’une chose, la paix. Mon âme souffre de ne pouvoir connaître la paix sur cette Terre. Pourquoi vivre si ce n’est que pour survivre ? Seul le bonheur d’un monde imaginaire peut me rendre le sourire, un monde où tout est permis puisque c’est un monde de joies. Mon esprit vagabonde pendant que mon âme souffre… Les champs du désespoir sont alors remplacés par un souffle, le souffle de la création et non celui de la destruction. Mes rêves s’évadent et échappent à mon contrôle ; je puis enfin accéder à la vie, ma vie que j’attendais depuis si longtemps. Elle commença ainsi :
C’est un matin que je commençai à vivre, un matin comme les autres mais pourtant si important pour moi. Ce que je vis au moment de cette renaissance, nul ne peut l’expliquer. Seul l’esprit peut l’imaginer. Mais en tout cas la lumière emplit mon esprit si intensément que j’en eus presque peur. Mais la sérénité me berçait si tendrement que je savais que j’avais trouvé ma voie.
Une main m’effleura le bras, une petite main mais si chaude et rassurante. Je me retournai et vis. C’est mon inspiration qui se tenait devant moi : un petit être souriant et paisible. Ses vêtements étaient de feuilles et de mousse, ses yeux noirs et profonds me fixaient si intensément ! Je sentais qu’il cherchait à comprendre, peut-être pour savoir qui ou ce que j’étais, peut-être simplement pour savoir quel destin nous avait réunis. Ses petits yeux sans pupilles si profonds me scrutaient, scrutaient mon corps, mon esprit, mon âme… Et cet espoir que je pouvais y voir me remplit d’une paix immense. J'ai su alors son nom, Uneim, lutin des plaines et des forêts, protecteur des âmes perdues. Ce lien qui nous unissait était si fort qu’à ce moment là, chaque pensée, chaque mot nous était commun. Nous ne faisions qu’un. Ses pensées qui étaient miennes me guidèrent à travers son histoire. Je vécus sa naissance comme il vécut la mienne. Je partageai sa souffrance comme il partagea mes craintes. Il me tendit sa force et son courage, je lui tendis mon esprit et mon âme. Ce sortilège d’espoir me sembla durer une éternité, le temps pour moi s’était arrêté. Dans une âme, le temps ne s’écoule pas, il est seulement présent sans aucune conséquence. Quand le songe prit fin, je ne ressentais qu’un incroyable sentiment de paix, d’amour et de sérénité. J’étais enfin libre !
Uneim me tendit la main et me fit signe de le suivre. Je le suivit à travers la forêt qui était sa demeure, une demeure si ancienne que seul le respect m’était alors inspiré. Uneim m’avait fait entrevoir l’esprit de la forêt, et surtout sa force lui venant de sa connaissance des âges et du temps ; cette forêt pouvant être si protectrice et à la fois si dangereuse. Il me semblait alors que le respect était le meilleur moyen d’être à mon tour respectée et protégée. Je fis d’ailleurs le bon choix. Nous traversâmes donc une grande partie de la forêt et débouchâmes dans une immense clairière, mais pas vide comme on pourrait le penser. Au contraire, celle-ci grouillait de petits êtres, des lutins sûrement, de petites étincelles volantes, de monstres géants poilus ; tant de créatures que mon esprit ne pouvait concevoir seul ! Etais-je vraiment seule dans ce rêve ? Mes pensées étaient-elles guidées par quelque force extérieure ? Ce que je sais en tout cas c’est que ce rêve représentait toutes mes espérances et toutes mes attentes. Les créatures m’accueillirent chaleureusement, comme si j’avais toujours fait partie de leur monde. Des fées chantaient leur bonheur et leur paix, elles voletaient à travers une mélodie d’espoir qui m’apporta des larmes ; mais pas des larmes de tristesse, des larmes de joie. C’était la paix que je pouvais sentir autour de moi, une sérénité incroyable dont je n’avais jamais fait l’expérience auparavant, dans notre monde si obscure.
Je me mis alors vraiment à pleurer cette fois, des larmes de désespoir, car tout commençait déjà à disparaître. Mon songe prenait fin. Uneim s’éloignait de plus en plus de moi, son esprit m’était de plus en plus inaccessible. Les êtres s’évaporaient, laissant place à une brume de mélancolie. Cette paix dont j’avais tant rêvé disparaissait sous mes yeux et me laissait dans un puits de peur et de doute. La réalité me rattrapa tandis que Uneim me fit un dernier signe d’adieu. Alors un tel sentiment de solitude me pénétra si violemment, que le souffle me fut d’abord coupé. Je sentais mes craintes ressurgir du plus profond de mon âme où elles s‘étaient terrées. L’obscur désir de mourir me traversa l’esprit, l’espace d’un instant, laissant ensuite place à l’incertitude et au doute.
Tout n’était donc qu’un rêve ! Ce fugace moment de bonheur et de paix sortait seulement de mon imagination trop débordante… J’avais eu la bêtise de croire qu’il pourrait durer éternellement. Mais notre sombre destin ne nous abandonne pas si facilement, au contraire ! Peut-être que chacun ne peut rien faire qu’assumer sa vie et sa réalité. Il est si facile d’oublier la souffrance par le rêve, mais cela ne dure jamais. La réalité nous rattrape toujours, et je viens d’en vivre la preuve. Seuls quelques moments de répit nous sont accordés en quelques instants rares. Je persiste pourtant à dire qu’un monde sans espoir est un monde infernal. L’enfer est peut-être sur Terre. Tout porte aujourd’hui à le croire. Je n’aurais de répit que lorsque la paix sera revenue sur le monde. Mais un monde d’hommes, tel que le nôtre, peut-il connaître la paix ?
kisss:)!
Ecrit par LSR, le Lundi 24 Novembre 2003, 16:32 dans la rubrique "".
Commentaires
Hello LSR
Safeway
25-11-03 à 10:03
Magnifique article. J'ai été bercer par tes mots et j'avais lesentiment en te lisant petit à petit de pénétrer avec toi dans ce monde fantastique et de paix qu'était ton joli rêve. Un rêve qui t'as permise de t'échapper à la noirceur de ce monde. Je suis d'accord avec toi. Le monde tel que nous le connaissons est un enfer dominé par tant de vices et de mauvaises ondes. Un monde tel que le notre peut connaître la paix si l'on remplace les hommes par des fleurs. Là oui la beauté et la paix seront présentes.
Au plaisir de te lire. Tendres bisous.
Re: Hello LSR
Nyme
25-11-03 à 12:26
Faut pas être si pessimiste car le monde a bien moultes bonheurs à offrir mais il ne sera jamais parfait comme dans ton si beau rêve hélas et c'est pour cela qu'il faut savourer chaque minute de bonheur et cela pleinement. Dieu a construit un monde pour les hommes et les a laissé libre d'y faire le bien ou le mal et comme l'homme est un impur parfois il ne se rend pas compte du mal qu'il peut faire autour de lui, mais cela s'appel la vie que nous devons accepter telle quelle avec ses imperfections. Un monde parfait et sans heurts ou tous les êtres se ressemblent ne serait-il pas lassant?.
Très beau rêve ma puce kiss.
;-)
Re: Re: Hello LSR
LSR
25-11-03 à 14:55
Stoper ces violences,violes,tueries ,guerres inutiles , massacres,abut et j'en passe tu appelles cela être pessimiste ? rêver d'un monde meilleure est être pessimiste ? pour toi ,nullement pour moi ma puce ,je vois que tu n'as pas compris mes mots , comprends ce que je dis et ce qu'il y a entre les lignes !;),
Kiss !
Re: Re: Re: Hello LSR
Nyme
25-11-03 à 17:47
Non ce que je voulais dire c'est que si on ne pense qu'à des choses négatives et bien on ne s'en sort plus...j'estime que la vie est trop courte pour se la pourrir...
De toutes façons quoique tu fasses tu n'y pourras rien à la "connerie" humaine à croire que chez certaines personnes c'est dans les genes.
T'inquiète pas, suis pas si idiote que j'en ai l' air j'ai compris ce que tu as voulu dire dans ton écrit et MEME entre les lignes MDR
:)
Re: Re: Re: Re: Hello LSR
LSR
25-11-03 à 18:02
Justement la vie est courte !
Kiss!
Indochine
26-11-03 à 01:03
putain cette article est hard, mais juste, je préfèrais quand même le début et la fin, c'est ce qu'il y a de plus simple à comprendre lol, mais le début est plus toi même je trouve. Bisous continue j'adore.
PS:T'as quel âge ? j'arrête pas de me le demander, parce que tu écris des truc assez hard je trouve. Bisous
hello!
LSR
26-11-03 à 14:24
Merci du commentaire indo :)
Juste je relèverai une chose Harde je penses pas que ça soit un mot approprier a mes écrits;)!
Kiss bonne journée!
Re: hello!
Indochine
27-11-03 à 00:31
Scuse si on se comprend mal, en fait ce que je veux dire par hard, c'est que pour moi c'est incroyable comme truc, en locurence ton texte, ça veux dire que je suis impressionné et que je pourrais jamais reproduire, c'est peut être vrai que ce mot est pas approprié parce que pour toi il a pas la même signification que pour moi, ce mot veut dire plein de chose pour moi, et quand je l'utilise de cette manière c'est parce que je veux un mot plus fort à mes yeux que "incroyable à lire pour moi) c'est en fait pour te dire que c'est beau mais en plus fort, je sais pas si tu vois, ce mot est utilisé dans mon language pour dire que je suis surpris parce que tu as écris parce que c'est beau. Je connais ça vrai signification, mais pour moi il à plusieurs sens. Je sais pas si tu me comprends. Bisous et je pense à toi
Songe
26-11-03 à 18:20
Ma chère LSR,
Je ressens si bien ces mots qui rejoignent bien souvent mon sentiment personnel et dévoilent une fois de plus toute l'authenticité que tu mets dans tes mots, que tu distilles dans chacun de tes écrits ...
Il m'aurait été bien difficile de passer sur ces mots, de les offrir à mon regard sans que celui-ci ne les guide vers ma main et me fasse dire ces choses essentielles qu'ils suscitent dans mon émotion lorsque je les rencontre ...
Il est si triste de voir un espoir se ternir qu'il appartient à ceux qui gardent en eux une petite boîte lumineuse, d'y préserver cet espoir s'ils le peuvent ... chaque jour qui éclipse un peu plus le soleil et fait pleurer le ciel est un jour qui ne saura s'effacer simplement avec le retour de la caresse d'un rayon matinal sur notre vie ... il s'additionnera à ses semblables et ira gîter dans un des méandres de nos circonvolutions cérébrales comme un sinistre grizzly hibernateur. Mais parfois il y a un fragment de ces diamants qui parent les parois intérieures de notre coeur, qui se retrouve offert à nos yeux, à nos sens et se dépose comme une parure sur notre être ébloui; pour ces petits fragments si rares mais si précieux, on vit jour après jour, on se fait vêtit de la plus sombre nippe, on courbe l'échine jusqu'à toucher terre mais on se tient à ce petit fragment qui semble vouloir rester dans notre avenir sous l'habit d'une promesse. Ce petit fragment de diamant se nomme espoir quand il se cache et bonheur quand il se révèle ...
Que faire d'un monde où les hommes s'avilissent ? Peut-être y semer des graines qui ne s'additionnerons pas au mauvais grain mais nous offrirons la saveur sans pareille d'un pain partagé ... chaque jour je regarde les désatres, je ressens les vagues qui se heurtent à mon âme et bien des soirs trouvent mon âme en pleurs davantage pour ce monde qui croit si peu en lui-même que pour mes peines propres; je me sens comme une cellule tellement liée à toutes les autres, que leur souffrance, leur isolement, leur rage, me font vibrer de souffrance, de solitude et de rage sourde. Mais le lendemain me trouve le sourire aux lèvres, l'âme à la paisible sérénité d'un bel étang ... et je sais que les émotions de la veille sont l'expression douloureuse, intense de mon espoir qui lutte pour survivre envers et contre tout. Je me saisis alors de quelques douceurs, de quelques rêves évadés de mondes imaginaires baignés de joie et je les offre au nouveau jour qui me sourit alors en retour ... et dans cet instant rare de grâce je sens pourquoi j'ai conservé aussi précieusement mon espoir : pour le voir s'incarner dans ma vie dans un lendemain à l'image de cet instant volé.
Je me souviens de cette clairière que tu décris LSR, je me souviens y avoir séjourné si longtemps en ces heures où il m'était trop difficile de voir mes pas se poser ailleurs que dans une herbe habitée par la gente lutine, enchantée par la sarabande féérique ... et puis je me souviens aussi d'une gomme qui m'a volé un à un ces sanctuaires de paix pour laisser le vide et à force d'user ma page de vie, la percer et me précipiter vers la dureté du support qui la supportait ... mon inspiration m'a quitté quelques temps, m'a laissé chercher le sel là où je n'osais plus espérer jusqu'au miel. Et aujourd'hui où j'ai découvert que le chemin de la clairière ne se dévoilait la seconde fois qu'à des croyances unies quant à son existence, je sens comme ma solitude m'a ouvert la porte sur une beauté profonde, comme il appartient à ma main de souffrir les blessures pour toujours rester tendue et ouvrir le passage du sentier à tous ceux qui en ont gardé le souvenir et souhaitent ardemment et sincèrement l'emprunter à nouveau ...
LSR, ce ne sont que des mots que les miens, ce ne sont que des émotions maladroitement exprimées et ils ne sauraient à eux seuls répondre à ton espoir, ne sauraient t'offrir un diamant là où tu aurais aujourd'hui envie de recevoir une parure mais je crois qu'il nous appartient d'essayer en chaque jour de faire les pas vers autrui qui se posent dans la réalité mais sont chaussés du rêve. L'homme ne connaîtra certainement jamais la paix mais il aura toujours ce pouvoir d'en donner un peu aux autres en leur offrant le refuge de son âme, de son corps, de son chez-soi ... on oublie si souvent dans nos peines comme au-delà de celle-ci nous avons en nous des sourires qui déposés entre les mains d'autrui lui offrent un peu de cette paix qu'il nous rendra parfois à son tour :o) ...
Tu sais LSR, qu'au delà de nos propres mots, de nos propres peines et doutes, il y aura toujours un refuge où nous t'offrirons un peu de paix le jour où tu souhaiterais la goûter, et ce sans contraintes :o)
Je te fais de gros bisous
Songe
pherine1
27-11-03 à 12:19
Ah ma très chère LSR,
Cette part du rêve qui nous permet de nous évader, de nous ressourcer pour affronter le quotidien, il faut tenter d'en inscrire des parcelles dans cette cruelle réalité. Je ne prône pas son occultation loin de là, mais j'aime à croire que nous pouvont la rendre meilleure en dispensant à chacun cette douce philosophie. Même si nous connaissons des revers, des périodes obscures, des doutes, des craintes, toujours et encore garder à portée de main cet indicible espoir qui est notre force. La lumière face à l'obscurité, la douceur, la chaleur face à la tristesse. Une dualité complémentaire mais qui a son utilité car elle nous fait apprécier d'autant plus ces petits instants de bonheur. Tes rêves sont une force précieuse à inscrire dans ta vie. Je perçois ô combien la force du mal qui teinte de nombreuses actions humaines... mais je veux croire en des gens meilleurs. Et j'y crois de tout mon être même si parfois je doute et d'eux et de moi. Mais renaissance...
Bisous ma très chere LSR et j'appuie les mots de ce cher Songe (que je viens juste de lire).
:)
Oui...
Hylst
27-11-03 à 18:26
Gardons l'espoir, et employons nous à améliorer ce monde autant que nous nous en sentons capable, ne serait ce que ce qui touche à nôtre entourage, si infime soit il davant l'immensité du monde.
Hauts les coeurs ! :)
Merci a vous mes ami(e)s :))))
LSR
28-11-03 à 11:53
Merci a vous tous Songe,Safe,Hylst et toi Pherine!
Je me repetrai encore ,et je persiste à dire qu’un monde sans espoir est un monde infernal.Si nous perdons cet espoir l’enfer est peut-être sur Terre, Je n’aurais de répit que lorsque la paix sera revenue sur le monde ....
Kiss a tous ;)!
J'en pleure, j'en rêve
SweetDream
20-05-04 à 16:46
Quelle chance j'ai eue de passer par ici de par les méandre d'internet.
Ce rêve que tu fais, je le fait fait chaque nuit. Souvent, il m'arrive de m'arreter pour regarder le monde, et quand j'essaye de voire toute sa misére, mon coeur se met à saigner. Alors, je me remet en marche et je n'oublie pas. Car si je rêve d'un monde de bonheur, ce n'est pas en restant assi devant qu'il arrivera.
Il m'arrive aussi de m'assoire pour regarder le monde, et j'essaye de voir tout l'amour qu'il a en lui. Je pense à tout ses hommes et femmes de bonne volonté qui travail à planter des graines. Je vois aussi leurs fruits dans toutes ces personnes à responsabilité en qui la graine à étée plantée et qui se montre en de râres occasions. Ces pousses on besoin de lumiére pour grandir.
J'ai l'espoire qu'un jour je pourrais montrer la mienne pour voir que tout les sacrifice pour la conserver ne seront pas vain. J'espére que ce jour là, enfin, toutes ces petites poussent se monteront et accompliront leur désir le plus chére, vivre en paix heureux et fier de nous.
Gardons la lumiére qui fait vibrer nos coeurs, n'aillons pas peur de la monter aux âmes en peine.