L'INCONSCIENT..... Peut-on savoir ce que l'on fait ?
--> Un peu de philo ...
Ne pas savoir, c'est être - étymologiquement - en état d'" innocence " situation que l'on attribue à l'enfance, ou même à l'humanité pour peu qu'on admette avec Rousseau que l'humanité fut initialement ignorante de la distinction entre le Bien et le Mal.
Mais de cette situation, l'enfant lui- même est appelé à sortir : vient l'" âge de raison ", à partir duquel ses parents attendent qu'il sache en effet ce qu'il fait, c'est-à-dire quelles peuvent être la portée et les conséquences de ses actes. Quant à la théologie classique, elle n'admet en fait aucune innocence absolue, puisque l'enfant lui-même est marqué à sa naissance par un péché originel dont le baptême le lave heureusement.
De l'homme, la tradition philosophique exige, dès Socrate, la lucidité, pas seulement du point de vue de son " savoir " théorique (le fameux " Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien "), mais surtout du point de vue moral si le mal et les comportements qu'il inspire ne sont encore, pour le même Socrate, qu'extérieurs à la volonté (" nul n'est méchant volontairement "), d'autres penseurs, tant religieux (saint Paul) que proprement philosophes (Kant) considèrent au contraire que mal faire résulte d'un véritable choix, et que le sujet est intégralement responsable de sa conduite et de ses effets.
C'est que la même tradition souligne l'existence, dans l'homme, d'une conscience dont la double dimension, psychologique et morale, a pour conséquence son éventuelle culpabilité. Être conscient de soi, c'est aussi être conscient de ce que l'on fait : en envisager les conséquences et les retombées éventuellement nocives, et tenir compte de ces dernières pour agir autrement, c'est-à-dire " comme il faut ".
Sans doute admet-on des cas d'exception, qui atténuent ou même suppriment la responsabilité ; c'est qu'alors l'individu ne sait pas ce qu'il fait. Soit qu'il soit " fou ", donc soumis à des forces " diaboliques " ou au moins étrangères à la raison et perturbatrices de sa conscience ; soit qu'il soit victime de sa " passion ", qui, dit-on, vient également empêcher sa lucidité de s'exercer " normalement " (et du point de vue juridique, le crime passionnel reste un crime pas tout à fait comme les autres). Dans de tels emportements, le sujet est " hors de lui ", aliéné, ce n'est plus à sa volonté qu'il obéit, mais à des pouvoirs étrangers. On voit toutefois que ces exceptions supposent que soit affirmée une nette différence entre le normal et le pathologique : autant le sujet qui est dans le premier état doit savoir ce qu'il fait et en répondre, autant celui qui a le malheur d'être dans le second est excusé.
Les théories freudiennes sont marquantes en ce qu'elles enseignent que l'écart entre le normal et le pathologique n'est pas, comme on le supposait, d'ordre qualitatif, mais est seulement d'ordre quantitatif: un phénomène psychique réputé normal ne s'inverse pas dans la pathologie, il connaît seulement une évolution en continuité qui lui fait outrepasser un certain seuil.
De plus, Freud montre également que la conscience n'a pas les pouvoirs qu'on lui prêtait: outre qu'elle ne représente plus, à ses yeux, qu'une petite partie (environ un dixième) de l'appareil psychique, elle est condamnée à méconnaître les raisons qui déterminent en profondeur un comportement. Ces raisons se trouvent en effet dans l'activité de l'inconscient, soit par définition de ce que la conscience ne veut et ne peut pas savoir. En conséquence, tout phénomène (mot, phrase, acte, sentiment) se trouve doté d'une double signification : le contenu manifeste -qui correspond aux intentions conscientes et à ce qui est à la portée de la lucidité, s'oppose au contenu latent, où se dissimule la signification authentique, qui échappe par définition à tous les efforts de lucidité parce qu'elle est en relation avec l'inconscient, ses désirs et ses pulsions.
Dès lors, je semble condamné à ne plus très bien savoir, sinon ce que je fais pour peu que je me prétende adulte, du moins pourquoi je le fais -ni bien entendu quelles pourront en être les conséquences sur l'inconscient d'autrui, puisque cet inconscient m'échappe encore plus, si c'est possible, que le mien !
Peut-on en déduire la dilution de toute responsabilité ? Certains rationalistes (Alain par exemple) ont combattu les idées de Freud sous prétexte qu'elles aboutissaient à faire de chaque sujet un être irresponsable, soumis à des forces internes contre lesquelles il ne pourrait lutter. On peut noter, à l'encontre de telles réactions de rejet, que Freud lui-même n'affirme aucune conséquence de ce genre. On peut aussi faire valoir que la reconnaissance de l'inconscient ne met pas totalement en cause l'élaboration de conduites rationnelles. Outre que la psychanalyse désigne aussi la possibilité d'une cure au terme de laquelle chacun devient en mesure de comprendre un peu mieux ce qui peut le déterminer, les théories de Freud ne contestent pas la notion de responsabilité. Celle-ci peut donc continuer à se référer, par exemple, à une interprétation de type kantien, pour faire de l'homme autre chose qu'un simple vivant soumis à des causalités extérieures et dont le comportement serait entièrement déterminé, au même titre qu'un phénomène de la nature.
Lorsque Kant (ou après lui Hegel) distingue dans l'être humain un caractère empirique d'un caractère rationnel, c'est pour souligner combien la raison est une capacité d'autodétermination, qui a en elle-même le pouvoir de mettre à distance ou de dépasser toute détermination par quelque circonstance que ce soit. Même si je ne peux donc totalement éclairer les fondements de ma conduite, il doit me rester possible de maîtriser celle-ci de telle façon que ses conséquences ne m'échappent pas - pas davantage que les valeurs qu'elle prétend respecter.
Prétendre ne pas savoir ce que l'on fait ne serait qu'une excuse permettant d'échapper à sa responsabilité (puisque bien entendu, la formule n'apparaît que si l'on a " mal fait " : on ne l'utilise pas après avoir fait " le bien "). Mais cette excuse n'est guère acceptable, sauf si celui qui l'utilise se présente lui-même comme un être totalement soumis, et incapable de raisonner si peu que ce soit. Tout individu qui se conçoit au contraire comme doté de raison sous-entend par là même sa capacité à établir entre son acte, ses déterminations et ses conséquences une relation qui, revendiquée comme telle, lui vaudra, selon les cas, admiration ou reproches.
Source de ce texte .... pourquoi j'ai choisie ce texte?.... et bien franchement je trouve vraiment stupide l'abus de certains en commettant les pires choses et de dire ... ah je l'ai fais pas exprès,et que entre temps ils ont causer une douleur à autrui !..... On a un cerveau à défaut des animaux donc c'est pour s'en servir ;)!
Kiss! :)
Ecrit par LSR, le Lundi 29 Mars 2004, 10:35 dans la rubrique "".
Commentaires
Wouahhhhhhhh c vaste dis donc ,L'inconscience hé hé !!.... hihihi
Annie
30-03-04 à 16:07
Je me suis beaucoup documenter sur ton sujet !! et j'ai voulu en savoir + sur l'inconscient ;)!!..
"Inconscient = ce qui est privé de conscience, ou ce dont on n'a pas conscience mais dont on peut prendre conscience. Le second sens se rapporte uniquement à l'homme."...La philosophie classique n'a pas reconnu l'existence de l'inconscient. (cf Descartes qui, identifiant conscience et psychisme, pose d'un côté la pensée qui pense, et de l'autre les mécanismes corporels: c'est ce qu'on appelle le dualisme cartésien).
C'est Leibniz qui a abordé véritablement le problème de l'inconscient (Nouveau Essais sur l'entendement humain): cf sa théorie sur les petites perceptions: «Pour que l'on entende le bruit d'une vague au bord de la mer, il faut que l'on ait entendu le bruit de chaque goutte d'eau. Si chaque goutte d'eau faisait un bruit égal à zéro, on n'entendrait jamais la vague»: mille petites perceptions que je ne saisis pas clairement concourent à la perception de l'ensemble.
L'inconscient est la partie du psychisme latent, faite de désirs, de pulsions, de tendances, dont on ne peut disposer car elle échappe à la connaissance. Refoulées hors du champ de la conscience par une puissance de contrôle qu'il appelle la «censure», les forces inconscientes arrivent cependant à se manifester dans les «actes manqués» de la vie quotidienne (oublis, lapsus), dans les rêves ou les troubles du comportement (bégaiements, blocages,...).
Le refoulement est, au sens propre du terme, l'opération par laquelle le sujet repousse dans l'inconscient des représentations susceptibles de provoquer du déplaisir à l'égard d'exigences créées généralement par notre formation première.
Pour Freud, l'inconscient est ainsi divisé en trois:
Le Moi = la conscience claire
Le Ca = l'inconscient fait de pulsions
Le Sur-Moi = conscience sociale; il se formerait selon Freud par une intériorisation de l'autorité paternelle dans la conscience; le père étant celui qui sanctionne les actes mauvais, l'individu, en l'absence du père, se punirait lui-même (remords, conscience de culpabilité,...)
Le Moi définit alors l'équilibre entre les tendances instinctives (Ca) et la conscience sociale présente en nous (Sur-Moi); et cet équilibre entre les désirs individuels et le sentiment des nécessités sociales est capable de varier dans un sens ou dans l'autre.
L'hypothèse de l'inconscient est légitime et nécessaire: de nombreux actes psychiques en effet (idées, représentations...) apparaissent dans la conscience sans que nous puissions accéder réellement à leur origine. Seule l'existence d'actes et d'états inconscients peut leur donner sens et cohérence. .... y'en a tant a en dire ... !!
Merci LSR de m'avoir permis par ton texte d'aller me documenter ;)!! ...j'en ai beaucoup apris et je continue a en lire plus j'adore cela .... ;)
BiZoUUU!! :p
Re: Wouahhhhhhhh c vaste dis donc ,L'inconscience hé hé !!.... hihihi
LSR
08-04-04 à 14:40
Oui ma puce c'est un monde vaste l'inconscience comme tu dis ,l'être humain en général qui pousse à vouloir comprendre le pourquoi des choses hé-hé !
Tu m'épates ma puce c'est très instructif ce que tu me reponds là ,merci donc à toi j'en aurai aussi appris ;)!
Big Kiss ,Take care my sister!;)
Hylst
15-04-04 à 00:19
Waoouuuhh, c vaste en effet comme le dis si bien Annie :o)
Le temps me manque ce soir, mais je passerai ajouter mon grain d'inconscience à cet article :op
Au plaisir Sam :o)
LSR
16-04-04 à 09:58
hihihi ... oui très vaste :-o)!
Mais le principale est que nous sachions à quoi s'en tenir ;-)!
Ok no probleme,see you soon !
Kiss!
Hylst
26-04-04 à 03:50
>Ne pas savoir, c'est être - étymologiquement - en état d'" innocence " situation que l'on attribue à l'enfance, ou même à l'humanité pour peu qu'on admette avec Rousseau que l'humanité fut initialement ignorante de la distinction entre le Bien et le Mal.
Oui, celà me parait une bonne base en effet.
>Mais de cette situation, l'enfant lui- même est appelé à sortir : vient l'" âge de raison ", à partir duquel ses parents attendent qu'il sache en effet ce qu'il fait, c'est-à-dire quelles peuvent être la portée et les conséquences de ses actes. Quant à la théologie classique, elle n'admet en fait aucune innocence absolue, puisque l'enfant lui-même est marqué à sa naissance par un péché originel dont le baptême le lave heureusement.
Oui, la maturité déclarée, âge où on le considère socialement conscient de ses responsabilité.
>De l'homme, la tradition philosophique exige, dès Socrate, la lucidité, pas seulement du point de vue de son " savoir " théorique (le fameux " Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien "), mais surtout du point de vue moral si le mal et les comportements qu'il inspire ne sont encore, pour le même Socrate, qu'extérieurs à la volonté (" nul n'est méchant volontairement "), d'autres penseurs, tant religieux (saint Paul) que proprement philosophes (Kant) considèrent au contraire que mal faire résulte d'un véritable choix, et que le sujet est intégralement responsable de sa conduite et de ses effets.
Toute une polémique en effet, quine change malheureusement pas les conséquences comme tu en parle plus loin je crois.
>C'est que la même tradition souligne l'existence, dans l'homme, d'une conscience dont la double dimension, psychologique et morale, a pour conséquence son éventuelle culpabilité. Être conscient de soi, c'est aussi être conscient de ce que l'on fait : en envisager les conséquences et les retombées éventuellement nocives, et tenir compte de ces dernières pour agir autrement, c'est-à-dire " comme il faut ".
Très juste, c'est une notion autour de laquelle mes pensées ont souvent r^dé, sans jamais vraiment réussir à la saisir de manière durable.
>Sans doute admet-on des cas d'exception, qui atténuent ou même suppriment la responsabilité ; c'est qu'alors l'individu ne sait pas ce qu'il fait. Soit qu'il soit " fou ", donc soumis à des forces " diaboliques " ou au moins étrangères à la raison et perturbatrices de sa conscience ; soit qu'il soit victime de sa " passion ", qui, dit-on, vient également empêcher sa lucidité de s'exercer " normalement " (et du point de vue juridique, le crime passionnel reste un crime pas tout à fait comme les autres). Dans de tels emportements, le sujet est " hors de lui ", aliéné, ce n'est plus à sa volonté qu'il obéit, mais à des pouvoirs étrangers. On voit toutefois que ces exceptions supposent que soit affirmée une nette différence entre le normal et le pathologique : autant le sujet qui est dans le premier état doit savoir ce qu'il fait et en répondre, autant celui qui a le malheur d'être dans le second est excusé.
S'aventurer dans de telles théories, interprétations n'est en effet pas choses aisée,car en tout point de réflexion, de construction, les pases en sont pas très bien définies, la psychologie, la pychanalise, toute une science, mais... pas évidente, aux théorème est à la logique floue tant est qu'elle touche à l'esprit. Un esprit qui analyse un autre esprit...
>Les théories freudiennes sont marquantes en ce qu'elles enseignent que l'écart entre le normal et le pathologique n'est pas, comme on le supposait, d'ordre qualitatif, mais est seulement d'ordre quantitatif: un phénomène psychique réputé normal ne s'inverse pas dans la pathologie, il connaît seulement une évolution en continuité qui lui fait outrepasser un certain seuil.
Je pense passer proche de la notion définie ici, mais... je ne la saisit pas pleinement (il faut dire qu'il est 4h du mat et que g un peu de mal à me concentrer :D)
>De plus, Freud montre également que la conscience n'a pas les pouvoirs qu'on lui prêtait: outre qu'elle ne représente plus, à ses yeux, qu'une petite partie (environ un dixième) de l'appareil psychique, elle est condamnée à méconnaître les raisons qui déterminent en profondeur un comportement. Ces raisons se trouvent en effet dans l'activité de l'inconscient, soit par définition de ce que la conscience ne veut et ne peut pas savoir. En conséquence, tout phénomène (mot, phrase, acte, sentiment) se trouve doté d'une double signification : le contenu manifeste -qui correspond aux intentions conscientes et à ce qui est à la portée de la lucidité, s'oppose au contenu latent, où se dissimule la signification authentique, qui échappe par définition à tous les efforts de lucidité parce qu'elle est en relation avec l'inconscient, ses désirs et ses pulsions.
ça me parait tout à fait juste, d'où la manifestation entre autres des lapsus, ou de certains comportements équivoques.
>Dès lors, je semble condamné à ne plus très bien savoir, sinon ce que je fais pour peu que je me prétende adulte, du moins pourquoi je le fais -ni bien entendu quelles pourront en être les conséquences sur l'inconscient d'autrui, puisque cet inconscient m'échappe encore plus, si c'est possible, que le mien !
lol, en effet
>Peut-on en déduire la dilution de toute responsabilité ? Certains rationalistes (Alain par exemple) ont combattu les idées de Freud sous prétexte qu'elles aboutissaient à faire de chaque sujet un être irresponsable, soumis à des forces internes contre lesquelles il ne pourrait lutter. On peut noter, à l'encontre de telles réactions de rejet, que Freud lui-même n'affirme aucune conséquence de ce genre. On peut aussi faire valoir que la reconnaissance de l'inconscient ne met pas totalement en cause l'élaboration de conduites rationnelles. Outre que la psychanalyse désigne aussi la possibilité d'une cure au terme de laquelle chacun devient en mesure de comprendre un peu mieux ce qui peut le déterminer, les théories de Freud ne contestent pas la notion de responsabilité. Celle-ci peut donc continuer à se référer, par exemple, à une interprétation de type kantien, pour faire de l'homme autre chose qu'un simple vivant soumis à des causalités extérieures et dont le comportement serait entièrement déterminé, au même titre qu'un phénomène de la nature.
Oui, c'est en effet là le rôle de la psychanalise d'apporter la compréhension de l'inconscient à la conscience. C'est là un terrain critique, dangereux, qui ne dois pas être parcouru à la légère.
>Lorsque Kant (ou après lui Hegel) distingue dans l'être humain un caractère empirique d'un caractère rationnel, c'est pour souligner combien la raison est une capacité d'autodétermination, qui a en elle-même le pouvoir de mettre à distance ou de dépasser toute détermination par quelque circonstance que ce soit. Même si je ne peux donc totalement éclairer les fondements de ma conduite, il doit me rester possible de maîtriser celle-ci de telle façon que ses conséquences ne m'échappent pas - pas davantage que les valeurs qu'elle prétend respecter.
Ceci est très important en effet, selon moi, quelque soit notre inconscient, il est certaines valeurs, certains interdits que l'on peut s'imposer, une forme de conditionnement mental, pour les jour où notre conscience nous échappe, pour notre inconscient ne nous mêne pas au désastre.
Fortement dyslexique, mon inconscient est beaucoup présnet que la moyenne, j'ai beaucoup recours à celà, à cette forme de conditionnement mental sans laquelle je ne m'en sortirais jamais. C'est un fait relativeent compliqué que je n'arrive que très difficilement à exprimer, mais... je devrais essayer. Déjà que sa mise en oeuvre est devenu un mécanisme inconscient depuis que je l'ai instauré en un jour ou plusieurs, de lucidité et de concentration / éveil hors du commun...
Il faudrait que j'essaie de coucher celà par écrit.
>Prétendre ne pas savoir ce que l'on fait ne serait qu'une excuse permettant d'échapper à sa responsabilité (puisque bien entendu, la formule n'apparaît que si l'on a " mal fait " : on ne l'utilise pas après avoir fait " le bien "). Mais cette excuse n'est guère acceptable, sauf si celui qui l'utilise se présente lui-même comme un être totalement soumis, et incapable de raisonner si peu que ce soit. Tout individu qui se conçoit au contraire comme doté de raison sous-entend par là même sa capacité à établir entre son acte, ses déterminations et ses conséquences une relation qui, revendiquée comme telle, lui vaudra, selon les cas, admiration ou reproches.
Je suis tout à fait d'accord.
Nous devons être responsables, et si l'on est pas jugé, réprimandé en conséquences pour nos actes, nous risquons de nouvelles erreurs. Pour marquer l'inconscient, il faut marquer fort.
>Source de ce texte .... pourquoi j'ai choisie ce texte?.... et bien franchement je trouve vraiment stupide l'abus de certains en commettant les pires choses et de dire ... ah je l'ai fais pas exprès,et que entre temps ils ont causer une douleur à autrui !..... On a un cerveau à défaut des animaux donc c'est pour s'en servir ;)!
Je te comprends LSR.
Ce soir fatigué, j'ai un peu de mal à suivre parfois, je dois lire à plusieurs reprises.
Encore une fois, comme toujours, tu m'impressionne par ton degré d'appréhension de la vie, de notions à tendances méta - physio - psycho physique.
Un modèle pour moi.
Je tacherai de venir à nouveau enrichir les commentaires de cet article une autre fois.
Bises.
LSR
26-05-04 à 11:26
Merciiiiii Hylst pour ce beau commentaire bien interessant :-)
si l’inconscient par définition échappe à la conscience, s’il est nécessairement caché, masqué, dérobé à la conscience thétique, positionnelle d’objet, il ne peut être qu’une hypothèse commode pour la conscience, purement théorique sans qu’on puisse affirmer que quelque chose de réel correspond effectivement à cette idée.
Affirmer l’inconscient ne serait possible paradoxalement qu’en le niant comme réalité car si la conscience constate effectivement son existence, il ne s’agit plus d’une instance inconsciente. Mais raisonnement et expérimentation ne pourraient-t-ils assurer le passage de l’hypothèse à la certitude de l’existence de l’inconscient dont, cependant, par définition, la conscience ne peut rien savoir ? Peut-on prendre conscience de l’inconscient sans pour autant le nier ?
Kiss!
Re:
Hylst
26-05-04 à 21:03
Ces deux dernières questions nécessite 'arbitrage' en effet.
Re: Re:
LSR
04-06-04 à 10:11
;-)! Kiss